Au cours de l’Été 2020, le PLIB a été contacté par une journaliste de l’hebdomadaire Marianne afin de répondre à des questions en vue de la rédaction d’un article sur les libertariens français. Nous remercions Marion Messina de nous avoir donné la parole. Son article est disponible ici article est disponible ici.
Néanmoins nous avons quelques points de désaccord avec la vision donnée dans cette article. Afin de permettre au lecteur de continuer à se forger sa propre opinion, nous avons décidé de mettre en ligne sous la forme d’une série, les 10 questions que Madame Messina et les 10 réponses que nous lui avons apporté.
Notre première ambition à court terme est de rassembler la famille politique libérale, qui s’est dispersée dans l’échiquier politique ou a simplement abandonné ce terrain depuis longtemps. Comme n’importe quel parti, notre ambition est ensuite de grimper les échelons de la notoriété pour envoyer des représentants dans toutes les assemblées délibératives du pays, puis aux fonctions exécutives.
Question 9 : Combien de membres revendiquez-vous ?
Nous sommes actuellement (Août 2020) un peu plus de 780 inscrits.
Question 10 : Quelle est l’histoire du libertarianisme en France ?
La France est l’une des patries historiques du courant libéral/libertarien. La déclaration des droits de l’homme de 1789 est l’aboutissement de la réception de la pensée de John Locke en France, notamment grâce aux écrits de Voltaire. déclaration des droits de l’homme de 1789 est l’aboutissement de la réception de la pensée de John Locke en France, notamment grâce aux écrits de Voltaire.
Au 19ème siècle, des économistes libéraux majeurs se sont illustré, notamment Frédéric Bastiat à l’assemblée.
Si la tradition libérale académique française reste réputée, avec des auteurs d’envergure mondiale, le libéralisme politique a en grande partie disparu après 1945, comme dans toute l’Europe de l’Ouest. Les libéraux, déjà pris en étau par les deux grandes idéologies totalitaires pendant les années 30 se sont convertis, à la suite de Lord Beveridge, à une idéologie social démocrate, mêlant économie de marché (jusqu’à un certain point, la France étant doté d’un commissaire général au Plan jusqu’en 2006, et de nouveau à partir de 2020 selon nos informations) et État providence.
La défense des idées libérales se passe alors principalement aux Etats Unis ; cependant, à partir de la fin des années 70/début des années 80, certains politiques se présentent à nouveau comme des défenseurs du libéralisme, entourés d’universitaires clairement libertariens (Salin, Garello, Lepage, Lemennicier…).
Cependant, les règles du scrutin majoritaire, et la notion de moindre mal font que souvent ces voix originales peinent à se faire entendre longtemps et se noient dans des coalitions parfois contre nature.
L’histoire est donc une histoire semée d’embûches, mais où le plus beau reste à venir.