Le PLIB, interviewé par Marianne [6/10]

Au cours de l’Été 2020, le PLIB a été contacté par une journaliste de l’hebdomadaire Marianne afin de répondre à des questions en vue de la rédaction d’un article sur les libertariens français. Nous remercions Marion Messina de nous avoir donné la parole. Son article est disponible ici.

Néanmoins nous avons quelques points de désaccord avec la vision donnée dans cette article. Afin de permettre au lecteur de continuer à se forger sa propre opinion, nous avons décidé de mettre en ligne sous la forme d’une série, les 10 questions que Madame Messina et les 10 réponses que nous lui avons apporté.

Question 6 : Y a-t-il une contre-culture libertarienne en France ?

La contre-culture se manifeste surtout sur les réseaux sociaux comme Twitter, Discord ou Instagram, où des mèmes revendicatifs sont produits en lien avec l’actualité, ou traduits de l’anglais.

Elle se manifeste aussi dans le domaine de l’Internet, ou beaucoup de grandes réussites sont d’inspiration libertarienne, comme Wikipédia, par exemple, fondé par Jimmy Wales, libertarien revendiqué.

S’il est courant de se revendiquer libertarien aux États-Unis, comme les acteurs Clint Eastwood ou Kurt Russell, les musiciens James Hetfield, de Metallica, Kris Novoselic de Nirvana, ou encore Trey Parker, ou Matthew Bellamy, à notre connaissance il y a encore peu de personnes qui dans le milieu de la culture et du spectacle en France qui se définissent comme libéraux ou libertariens. Dans un pays où ce secteur d’activité est rendu très dépendant des commissions de subvention, et des bonnes relations avec des groupes médiatiques publics, il est difficile de voir émerger des oeuvres artistiques traitant de l’émancipation de l’individu vis-à-vis de l’État providence, ou contre la concentration des pouvoirs. L’oppression est un thème récurrent, mais étrangement celle de l’État n’est jamais évoquée, même si certains s’y essaient.

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